Comment salue-t-on le départ d’un ami ? Surtout lorsque celui-ci vous quitte à jamais, sans prévenir, et fait ainsi preuve d’un manque total de savoir-vivre…

Il n’aurait sans doute pas souhaité de communiqué larmoyant, pas non plus d’éloge ni d’oraison grandiloquents, Pierre était un homme de projets, un homme d’action, qui a su mettre son énergie au service des notaires, quand bien même « le notariat » ne le percevait pas ainsi…

A « Services Communs Jeune Notariat » (aujourd’hui Notariat Services), au CNPH (devenu UNOFI) il avait apporté son sens de l’entreprise et de l’innovation, complément indispensable au foisonnement d’idées de Louis REILLIER, et contribuait depuis inlassablement à l’œuvre devenue familiale.

Pour notre petite revue, il était, depuis qu’Elizabeth DUNY-REILLIER avait décidé de prendre un peu de recul, « Monsieur le Directeur de la rédaction ». Il avait voulu notre renaissance, faisait en sorte que l’aventure continue, et préparait le prochain numéro à nos côtés…

Pierre, si tu voulais nous démontrer que tu avais du cœur, sache que nous n’en doutions pas, et il y avait sans doute d’autres moyens que de l’arrêter !
Notariat 2000 est de nouveau orpheline, et c’est au schtroumpf-grognon officiel de la revue qu’il incombe de te le dire franchement : « Moi, j’aime pas, quand on meurt » !

Adieu ami, adieu « Peyo »