Philippe Glaudet, notaire à Angoulême, a été élu fin mars président du Syndicat national des notaires (SNN). Il succède ainsi à Régis Huber, notaire à Versailles. Pour Notariat 2000, il s’est livré au jeu d’un questionnaire de Proust légèrement revisité…

Si vous deviez résumer votre programme en 1 mot, quel serait-il ? Rester soi.

Quel président souhaitez-vous être ? Celui du changement en restant soi.

La mesure que vous aimeriez mettre en place pendant votre mandat ? Créer plus de solidarité entre notaires par une meilleure péréquation entre offices.

Ce que vous aimeriez changer dans le notariat ? Moins de divisions, plus d’unité.

Votre rêve de bonheur pour le notariat ? La reconnaissance par tous et spécialement par toutes les autorités de la valeur de l’authenticité.

Votre plus grande crainte pour le notariat ? La perte de son indépendance.

Le métier que vous auriez aimé faire si vous n’aviez pas été notaire ? Acteur ou philosophe mais ne le suis-je pas déjà un peu en étant le notaire que je suis ?! J’aurais également aimé être titulaire au REAL MADRID…  

Votre devise ? « Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort ». (Nietzsche)

Votre prochaine actualité ? L’adhésion ou non du SNN à l’UNAPL.

La question que vous aimeriez poser au président du CSN ? « Entendez-vous faire vivre la complémentarité entre le CSN et le SNN ? »

La question que vous aimeriez que l’on vous pose ?« Quand envisagez-vous de vous sentir vieux ? »