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Magali Quester-Séméon, présidente du Groupement d’action judiciaire, réagit à notre dossier sur les femmes.

 

« Bien sûr qu’il faut introduire les femmes partout afin qu’elles puissent continuer à exercer une mission bien plus précieuse qu’on n’ose l’imaginer. Car la femme est d’abord la fille de maison (…). Tout le temps, la mère charge sa fille de ce qu’elle ne peut demander à personne d’autre. Par la suite, elle ramasse l’enfant qui tombe dans la cour de récréation, elle va chercher en vitesse le produit qui manque (…). Adulte, elle peut jauger rapidement une situation délicate et ce rôle va lui coller aux baskets sa vie durant. (…) Attention, je ne parle pas de la petite gourde qui se laisse vivre…non, je parle de celle qui va, mine de rien, devenir un chef ! Hé oui, celle-là qui, d’un juste mot, va rassurer l’homme fort qui n’a peur de rien. Il suffit de comprendre où est la faiblesse d’un homme et savoir se rendre indispensable en étant la sœur, la complice, la maîtresse au bon moment, la conseillère qui suppose et ne brusque pas, qui interroge et qui parfois décide pour les deux parce qu’il faut prendre des risques. Cette femme est dangereuse pour les hommes qui n’ont pas chez eux ce rempart contre vents et marées. C’est le trésor que redoutent ceux qui veulent décider que tout doit marcher selon leurs directives. La femme n’est pas ce qu’on raconte dans les contes de fées mais dans l’histoire de France. Elle peut être une garce ou un trésor. Il faut savoir où l’on met les pieds et mettre les patins si c’est nécessaire. Notariat 2000 a bien fait de parler des femmes comme l’aurait fait Louis Reillier. Bravo ! ».