
“Que de moyens employés pour finir en queue de poisson cette ridicule querelle de l’acte d’avocat ! Le notariat est tombé dans le panneau de la brouille médiatique. Il y a entraîné, de bonne foi, la majorité des notaires, mais aussi leurs amis politiques (merci aux députés qui nous ont soutenus !). Qu’avons-nous obtenu ? Une promesse d’entrefilet dans le Code civil (français) qui durera ce que durent les “rosses”, si elle n’est pas avant jugée “inconstitutionnelle” par le Conseil du même nom ou contraire aux dispositions européennes par la Commission éponyme. Mais le plus grave n’est certainement pas l’éphémérité de la contre-partie mais plutôt “sa nocivité”. Le notaire va être “renforcé dans son rôle à l’égard de l’immobilier et du droit de la famille”. Or, il est déjà incontournable partout dans le monde dans ces domaines, car ils sont stratégiquement importants pour la société et qu’il n’est pas envisageable de les confier à des professionnels concurrents, dépendants de leurs clients, ambitieux de leur réussite. En ne faisant pas reconnaître d’autre compétence que le “savoir-faire”, le notariat se prépare à sa disparition, après la transition de l’inter-professionnalité. Si l’on n’y prend garde, les puissants cabinets d’avocats (français ou européens) achèteront de petits offices en Auvergne ou ailleurs et râtisseront la France grâce à la compétence nationale (inconnue ailleurs en Europe). En difficultés, les notaires traditionnels feront comme les paysans, pêcheurs ou viticulteurs et demanderont des subventions. Ils se vendront à n’importe qui. Puis, avant leur totale disparition, comme la fonction est néanmoins utile et pratiquée partout en Europe, un retour aux “basiques” s’imposera !”