
Le mouvement perpétuel de balancier nous anime et occupe depuis toujours nos petites controverses, entre le tout réglementaire de l’officier ministériel (majoritaire depuis le dernier demi-siècle) et le tout libéral des « nouveaux créneaux », souvent essayés, autrefois pratiqués. Nous voilà face à la croisée des chemins. Le brutal reflux d’une crise aussi grave qu’imprévue vient culbuter sans préavis le flux de la déréglementation qui a bien failli nous emporter dans les vagues de M. Attali. Ne serait-il pas paradoxal que le brusque changement de cap de l’Europe unie pour soutenir, mais aussi réglementer, ne vienne abriter nos angoisses ? Le contre-pied est un art difficile, mais notre président, à l’Élysée, y excelle. Jusqu’où ira-t-il ?