Le Président Jacques Combret a su faire vibrer les cœurs du notariat à l’unisson. Le thème des personnes vulnérables s’y prêtait, mais s’il s’y prêtait, c’est parce qu’il l’avait choisi. Ce choix est à son honneur et à celui du notariat.
Au-delà de l’aspect technique parfaitement étudié, comme dans tous les congrès notariaux, l’aspect social qui s’adresse à la société civile permet de cadrer le notariat dans son rôle citoyen.
De la quadrilogie des préceptes proposés par Jacques Combret (accueillir, écouter, accompagner et conseiller), je ne retiendrai que les deux premiers car si l’accompagnement et le conseil sont évidents, ce n’est pas le cas de l’accueil et de l’écoute. Jacques Combret a bien fait de nous le rappeler : le notaire est à la disposition de tous, quelle que soit la classe sociale.
Quant au devoir d’écoute, il incombe au notaire, même s’il sait à l’avance qu’il perd un peu de son temps avec les personnes inquiètes, âgées ou d’un quotient intellectuel limité. Elles finissent souvent par quitter l’étude en lui serrant la main et en lui disant « Merci Docteur », le docteur en question sachant pertinemment qu’il reverra dans quelque temps ces mêmes personnes qui reviendront lui poser les mêmes questions.
Voilà donc un congrès en phase avec l’opinion publique, non pas qu’il faille nécessairement rechercher son adhésion, mais parce qu’il est sain que le notariat soit positionné comme protecteur des faibles. Pourquoi pas un prochain congrès sur la protection des opprimés ? Le droit au logement ? L’écologie ? Merci Président Combret à vous et à votre excellente équipe, merci de nous avoir rappelé la fierté d’être notaire.