Eregex ! Dans le flot de notre courrier quotidien qui envahit nos bureaux, la proposition de cette firme, est comme bien d’autres, passée au classement dit « japonais ». Pourtant, son incongruité même devrait nous interpeller. Cette petite entreprise de « la toile » nous propose une méthode « infaillible » de cryptage pour une « certification à valeur probante certaine par le tiers de confiance » ! Qu’est-ce à dire ? Nous ne rêvons pas ! Voilà un entrepreneur qui vient au notaire pour lui dire « Cher Maître, nous avons ce qui vous manque le plus ! la valeur probante absolue… » Les bras nous tombent… Et la première stupeur passée, on en vient à se demander à quoi nous pouvons bien servir au milieu de cet assaut de technicité ? Bergson nous a déjà répondu par son fameux « supplément d’âme ». Ne serait-ce pas ici qu’il faut encore creuser ? Et pas seulement dans le recours forcené et systématique de la machine salvatrice, remède à tous nos maux ! Le conseil personnalisé et global, authentiquement écrit, ne reste-t-il pas notre vrai salut ? Pourvu qu’on nous laisse l’exercer sans contrainte, ni fausses bonnes raisons telles que celles prétextant l’horreur de la commercialisation. L’enfer du péché originel !Valeur probante
Eregex ! Dans le flot de notre courrier quotidien qui envahit nos bureaux, la proposition de cette firme, est comme bien d’autres, passée au classement dit « japonais ». Pourtant, son incongruité même devrait nous interpeller. Cette petite entreprise de « la toile » nous propose une méthode « infaillible » de cryptage pour une « certification à valeur probante certaine par le tiers de confiance » ! Qu’est-ce à dire ? Nous ne rêvons pas ! Voilà un entrepreneur qui vient au notaire pour lui dire « Cher Maître, nous avons ce qui vous manque le plus ! la valeur probante absolue… » Les bras nous tombent… Et la première stupeur passée, on en vient à se demander à quoi nous pouvons bien servir au milieu de cet assaut de technicité ? Bergson nous a déjà répondu par son fameux « supplément d’âme ». Ne serait-ce pas ici qu’il faut encore creuser ? Et pas seulement dans le recours forcené et systématique de la machine salvatrice, remède à tous nos maux ! Le conseil personnalisé et global, authentiquement écrit, ne reste-t-il pas notre vrai salut ? Pourvu qu’on nous laisse l’exercer sans contrainte, ni fausses bonnes raisons telles que celles prétextant l’horreur de la commercialisation. L’enfer du péché originel !