Depuis le 28 janvier, le Mouvement Jeune Notariat (MJN) a une nouvelle présidente. Il s’agit d’Annie Lamarque, notaire à Collioure (66) ; elle succède à Grégory Betta, notaire à Puteaux (92). Pour Notariat 2000, elle s’est livrée au jeu du questionnaire de Proust, un questionnaire légèrement revisité…
Si vous deviez résumer votre programme en un mot, quel serait-il ? Servir…
Quel président souhaitez-vous être ? Une présidente de proximité, consciente des défis d’avenir, à l’écoute de tous et ouverte à toutes les énergies positives.
La mesure que vous aimeriez mettre en place pendant votre mandat ? Une mesure visant à faciliter l’accès des jeunes à la profession tout en préservant les intérêts de ceux qui sont installés.
Ce que vous aimeriez changer dans le notariat ? J’aimerais lever les freins qui empêchent le notariat d’évoluer dans une logique entrepreneuriale collaborative…
Votre rêve de bonheur pour le notariat ? Que le notariat demeure au centre de la confiance de ses clients et des institutions.
Votre plus grande crainte pour le notariat ? Que les notaires n’arrivent pas à passer le cap du changement
Le métier que vous auriez aimé faire si vous n’aviez pas été notaire ? Directrice d’un centre médical pour handicapés (NDLR : Annie Lamarque est vice-présidente de l’USSAP, une association médicale qui gère 110 établissements traitant majoritairement du handicap).
Votre devise ? « Être maître de son avenir »
Votre prochaine actualité ? Le forum de l’installation organisé par le MJN le 9 juin à Paris et, bien sûr, notre congrès annuel qui aura lieu à Édimbourg en Écosse du 28 octobre au 1er novembre.
La question que vous aimeriez poser au président du CSN ? « Comment allier territorialité, compétence et défis technologique pour mieux servir le client ? »
La question que vous aimeriez que l’on vous pose ? « A- t-on suffisamment tiré profit des idées et propositions émises par le MJN depuis 50 ans pour l’ensemble de la profession ? »