Un peu d’humour et de légèreté avec ce « rêve » à la façon de Pierre Perret

J’ai fait un rêve…

J’étais le siège du bureau du notaire.

J’en avais senti passer des postérieurs. Des gros, des maigres, des durs, des flasques, des mous, des hauts, des bas, des larges, des serrés, des pommelés, des fuselés, des épanouis, des chagrins, des hypocrites, des menteurs, des francs du collier, des grincheux, des généreux, des frétillants, des constipés, des malades, des biens portants, des rabougris, des ambitieux, des timides, des sûrs d’eux, des vaniteux, des gourmands, des pince sans rire, des sympathiques, des bien habillés, des malsaqués, des repoussants, des républicains, des laïcs, des islamistes, des jobards, des décontractés, des anonymes, des célèbres, des anodins, des représentatifs, des martiaux, des fiers, des vigoureux, des atrophiés, des puissants, des fuyants, des déséquilibrés, des qui feraient mieux de se cacher, des à regarder, des souriants, des à pleurer…

On me pressait de dire tout. Tout, tout, tout ce que je savais sur ces postérieurs.

J’étais prêt à tout révéler…

Et puis je me suis réveillé.

NDLR : ce texte a été rédigé en 2006 par notre rédac’ chef Jean-Marie Celer…