31 millions de Français sont sur Facebook (14 millions sur Twitter et 26 millions sur YouTube), ce qui en fait parmi le média le plus puissant ! Et les notaires, sont-ils eux aussi connectés ? Réponse en 3 questions.

Pour 81 % des notaires interrogés, le secteur de l’immobilier est adapté à l’usage des réseaux sociaux

Pour la majorité de notre panel, avoir une page Facebook lorsqu’on fait de la négo est plus que jamais une nécessité. Marc Daude (05) fait ainsi rimer réseaux sociaux avec « large diffusion et convivialité ». Les avantages « d’y être », surtout lorsqu’on fait de la négo, sont nombreux. Facebook permet :

  • de « toucher plus de monde » (Edouard Lembrez, Nord),
  • de communiquer auprès des plus jeunes (« Les nouvelles générations de clients se tournent prioritairement vers ces médias », Frédéric Labour, 91)
  • D’offrir plus de souplesse aux acquéreurs (« ils peuvent consulter les annonces en dehors des horaires d’ouverture de l’étude et faire un premier tri » ; « Les renseignements de base sont accessibles immédiatement »…)
  • de présenter un bien en vidéo (ce qui permet de générer jusqu’à 4 fois plus de demandes de renseignements !)
  • d’avoir « une diffusion économique et complémentaire des biens à vendre » (1 Français sur 3 est abonné à la page d’une agence ou d’un portail immobilier)…

Pour Charles Le Bourdonnec (28), il n’y a pas débat : « c’est un vecteur de communication adapté au mode de vie actuel ».

Pour 76,6 %, les études qui adoptent une stratégie sur les réseaux sociaux ont une longueur d’avance

Pour 3 notaires sur 4, c’est OUI sans hésitation ! « L’adaptation aux moyens de communication est indispensable » nous dit Laurence Diot-Dudreuilh (24). « Tout passe par les réseaux sociaux maintenant », renchérit Daniel Cholez (71). Etre sur Facebook permet « d’être en phase avec notre société connectée » et « de montrer une certaine modernité ». Notre panel, dans sa majorité, y voit aussi une façon d’améliorer sa visibilité et sa notoriété : « il est fondamental de se faire connaître », « si l’on y passe du temps, c’est un bon moyen pour fidéliser sa clientèle ».

61 % ont une page Facebook à l’étude

Plus de la moitié de notre panel utilisent Facebook dans le cadre de leur activité professionnelle (ils sont 34,4 % sur Linkedin et 17,2 % sur Twitter). Dans la majorité des cas, c’est le notaire qui gère la page Facebook de l’étude. Il le fait souvent en solo (48,6 %), parfois avec l’aide d’un collaborateur (24,3 %) : clerc, négo, secrétaire, etc. Ceux qui n’ont pas mis en place une page Facebook l’expliquent par :

  • le manque de temps : « je n’ai pas le temps et je ne suis pas convaincue que ce soit une bonne chose » ; « Bien qu’utilisé à 20 % de ses capacités, mon smartphone est déjà un esclavage », « je manque de temps pour faire vivre la page »…
  • le fait que ce soit sans intérêt : « je ne trouve pas cela nécessaire », « je ne vois pas l’intérêt de ce type de communication », « je suis allergique à Facebook », « je considère, peut-être à tort, que Facebook est un réseau social pour ados », « moi, Facebook, ça me gave » …
  • l’aspect « volatile » du support : « Trop de temps perdu par rapport au gain potentiel », .
  • le fait que ça ne colle pas avec l’image de sérieux de la profession : « ce réseau social ne coïncide pas avec l’image que je souhaite montrer de mon métier ni avec la réalité du travail de notaire », « notre clientèle traditionnelle cultive une relation humaine »…
  • l’absence de compétences : « ne pas savoir gérer les parutions est un frein »
  • la crainte que ce ne soit pas réglementaire : « sauf erreur, ce n’est pas pleinement autorisé par la profession. En tout cas, ce n’est pas clair », « Pour ma part, je trouve le recours à Facebook, dans le cadre professionnel, contraire aux textes régissant la déontologie », « est-ce conforme à la réglementation ? »

Pour certains, c’est en projet (47,6 % envisagent de se lancer dans moins de 6 mois- : « ça va venir, mais ce sera un collaborateur qui s’en occupera »…