Il est des endroits où le monde du notariat aime se retrouver : l’université d’été qui a eu lieu début septembre à Marne-la-Vallée en est un ! Apprendre, manger, s’amuser ensemble, partager nos connaissances en sont les points forts. Mais cette année fut un peu différente ! Non que les lieux ne s’y prêtaient pas, mais l’ambiance était « Macronnement » pesante ! L’effet « la durée » sans doute !
En sortant des salles de convention, chacun n’avait en tête que de tendre l’oreille aux rumeurs tarifaires ! Le soleil dont nous fûmes un peu privés dans ces espaces à l’américaine aurait pu nous faire oublier le camouflet que la profession a le sentiment de recevoir. Nous les grognards de la république désavoués devant le peuple aveuglé par les sirènes du libéralisme ! Mais est-ce bien une gifle ? Ne s’agit-il pas plutôt d’un coup de pied au c.. M. Pointu qui ne travaille pas pour Picsou en a bien mis un aux enchères ! Ce serait donc qu’on peut quelque fois souhaiter en recevoir un ?
L’université est un des fondamentaux de notre solidarité. Alors pourquoi la bouder ? Pourquoi ne pas la voir comme une belle vitrine de notre profession ? Certes, il est plus facile à chaque étude d’aller une journée dans une université régionale, mais est-ce l’excellence ou un service minimum que l’on souhaite pour rebondir ? Le notariat ne doit pas simplement se rassurer du vent du boulet . Le notariat se doit maintenant plus encore d’être ambitieux et aller à la conquête du marché un droit avec lequel on veut nous effrayer !
L’ université est une arme offensive : la botte (manuel’s )au train doit nous propulser dans la cour internationale ! Même si c est chez Mickey qu’il faut aller ! Allons y ! Peu importe le lieu, pourvu que l’on avance « solidaires » protégés par les boucliers de la formation ! Nous devons nous renforcer, nous démultiplier, nous diversifier ! Ne boudons pas ce qui doit être notre plaisir : notre métier de notaire ! Notre force : notre connaissance partagée !
Souhaitons-nous une très belle université 2016 !
PS : Une suggestion tout de même : l’organisation à hôtel de repas du soir ! Sinon plus sûrement qu’Emmanuel Macron, les fastfood du parc nous décimeront !