
- au naturel,
- à vif,
- à cru,
- à la hussarde,
- à la diable,
- à la mongole,
- à la cannibale,
- à la quarante neuf trois,
Enfin bref, suivant toutes les méthodes propres à semer la joie et la bonne humeur auprès de « nouzôtres » petits patrons, de nos collaborateurs, de nos organismes de fonctionnement, de garantie, et de tout ce qui pouvait (imparfait de l’indicatif) contribuer à un peu de cohésion humaine, sociale, financière, et économique. L’objectif étant de désintégrer, une bonne fois pour toutes, ces gens et ces métiers sans intérêt pour BRUXELLES, LONDRES, BERLIN et NEW YORK ! En tous cas, les professions règlementées n’auront même pas le temps de passer, ni au micro-ondes, ni au « macro-ondes ». C’était bien la peine de faire tant de barouf pour si peu !!
Histoire à mourir… de rire
Mais je vois que je ne devrais pas fainéanter ainsi dans mon petit bureau. Le vague à l’âme qui s’ensuit génère quelques humeurs bilieuses qui me rendront impropre à être consommé par les pouvoirs publics, comme ils souhaiteraient le faire au plus vite. Or j’ai été élevé avec des principes et si l’État veut me becqueter, eh bien je dois m’y préparer et me rendre onctueux et gouleyant. Je pense toujours à cette petite historiette qui me fait toujours rigoler : un condamné à mort doit passer à la guillotine (vous sentez déjà qu’on va bien s’esbaudir !), mais, une fois la tête dans le trou, le couperet se coince et n’arrive pas à « trancher le débat ». Le bourreau, « honteuzéconfus », essaye encore, réessaye, secoue tout le bazar, et, désespéré, implore du regard les autorités présentes et qui assistent à cette scène joyeuse, pour savoir ce qu’il doit faire. C’est alors que le condamné, bien qu’ayant les mains liées et la tête immobilisée et « prête à servir », peut la tourner un peu, et, serviable comme tout, dit au bourreau : » j’ai fait un peu de mécanique dans ma carrière, ce ne serait pas cette petite vis, là, qui dépasse, et qui coincerait, des fois ?« . A chaque fois que j’entends çà, je me gausse. Ben nous on devrait faire pareil : il faut que l’on se rende savoureux et fondants, qu’on coopère, qu’on se oigne d’huile, de beurre, de sauce, d’herbes odorantes, bref qu’on se rende appétissants, que diantre ! Avec un peu de pot, ces messieurs dames prendront peut être une indigestion ! Ils sont habitués à des mets délicats et raffinés ; nous, nous sommes rustiques et peu digestes, mais c’est pas notre faute, y avait qu’à nous laisser nous installer à PARIS pour gagner des sous comme on a dit dans les statistiques depuis un an.
L’œuf et la pierre
Si tous les notaires pouvaient se regrouper en structures solides et incontournables, comme les parisiens, ou les gens des grandes villes, on ferait peut être le poids. Malheureusement on a cru que « le maillage » nous permettait de rester petits et provinciaux. Perdu !! Tant pis !!! On se rappelle tous du proverbe russe :
« si l’œuf tombe sur la pierre, tant pis pour l’œuf, si la pierre tombe sur l’œuf, tant pis pour l’œuf ».
Allez, amitiés à tous et toutes !
Paul-Etienne Marcy