Nous publions ci-dessous la réaction d’un de nos lecteurs à l’article de Me Michel Burgan, paru dans notre numéro d’avril (n°519), sous le titre « Hérésies & barbarismes ».
 
« Le nombre des notaires est un éternel sujet de débat. Michel Burgan, qui anime souvent votre rubrique libre, pose à ce sujet une question pertinente : « Alors qu’on réduit leur domaine d’activité, pourquoi multiplier le nombre des notaires » ? Ne pourrait-on élever notre regard hexagonal jusqu’à notre très voisine Belgique ? Dans un récent numéro de la revue MJN, Olivier Jamar, notaire belge, ex-président MJN français (notaire européen oblige) nous livre une intéressante étude chiffrée. La loi de Ventôse, version d’origine toujours en vigueur en Belgique, dispose qu’il doit y avoir une étude pour 6 000 habitants en campagne et une étude pour 9 000 habitants dans les districts où la population est supérieure à 250 000 habitants. Si la population d’un district augmente, on crée ; si elle diminue, on supprime. Voilà qui est simple et d’une lumineuse clarté ! Résultat : moins de 700 actes/notaire, ce qui évite ainsi le clerc assermenté. Bien trop simple pour un esprit français, non ? ».