La Commission européenne n’a pas digéré le recul qui lui a été infligé par une action intelligemment orchestrée par le CSN. Elle contre-attaque par l’artillerie lourde d’un contentieux juridique devant la Cour de Justice européenne.

 

Son verdict, attendu d’ici 2010, sera sans appel. Il s’agit ni plus ni moins de remettre en cause le fameux article 45 du Traité de Rome que nous avons longtemps cru à l’abri de ce genre de critique…

En nous refusant, devant la Cour, la caractéristique d’officier ministériel délégataire de la puissance publique, la Commission européenne persiste à vouloir nous précipiter dans le grand vent du libéralisme concurrentiel et, du même coup, à faire tomber la condition de nationalité. La partie promet d’être rude ! Le principe gaulien des deux fers au feu ne serait pas de trop. Gare à l’omelette, si tous nos œufs sont dans un même panier ! Dans ce sens, accepter de bon gré de divorcer de nos concitoyens à l’amiable serait d’un grand secours dans le bras de fer, ne le perdons pas de vue.

Ne faut-il pas, de temps en temps, hausser notre vue au-delà du porte-monnaie ? Tout ce qui élargira notre base d’action ira dans le bon sens. Le négliger ne pourra que servir nos « amis »…