Petite réflexion iconoclaste suite à un courrier de l’Association de Prévoyance du Notariat de France sur les cotisations, leur montant, la solidarité… et les avantages acquis par certains.
MOI : Je viens de recevoir un courrier de l’Association de Prévoyance du Notariat de France qui me demande de verser au minimum le montant de la cotisation annuelle, soit 50 euros.
Moi : N’es-tu pas prêt à aider tes confrères dans le besoin, et surtout pour la plupart des cas, les veuves bénéficiaires d’une pension de réversion insuffisante ?
MOI : Si, bien sûr… N’est-ce pas aux notaires en exercice de subvenir aux besoins des anciens ?
Moi : N’oublie pas la crise, l’arrivée de nombreux jeunes qui doivent prioritairement consacrer leurs fonds au développement de leur office, au remboursement des prêts…
MOI : Tant pis si je radote, mais il y a 4 ans, aucun élu n’était indemnisé pour servir la profession. C’était un honneur, un devoir.
Moi : À l’exception toutefois des élus parisiens et de quelques administrateurs, mandataires…
MOI : À présent, un texte autorise le principe de l’indemnisation. D’ailleurs, les montants prévus ressemblent à s’y méprendre à de confortables salaires.
Moi : Voudrais-tu qu’on les supprime ?
MOI : lrop tard, c’est déjà un avantage acquis pour certains. Mais ce serait bien que l’on sache au minimum ce qu’il en est, quel en est le coût, s’il n’y a pas de distorsion entre certaines Chambres et certains Conseils régionaux, s’il y a des cumuls conduisant à des revenus exagérés. La transparence et la gestion exemplaire réclamées par tous depuis la crise mondiale, c’est d’abord une information claire, exacte, disponible…
Moi : Tu as sans doute raison. D’ailleurs, il se dit que les réserves du notariat sont gigantesques (comme la cagnotte quelques années en arrière). Une partie des intérêts ne pourrait-elle pas alimenter l’Association de Prévoyance du Notariat, plutôt que finir (on ne sait jamais) dans l’escarcelle des avocats ?
MOI : le notariat, sensible aux misères du monde, aux plus démunis de notre pays, ne pourrait-il pas se mobiliser, au niveau des instances dirigeantes, pour les anciens dans la détresse qui ont cependant servi en leur temps la cause notariale !