• La réaction d’Yves Sanséau, Président de l’APNF :

« La difficulté principale de l’Association de Prévoyance du Notariat de France est de faire en sorte que ses buts, ses objectifs soient connus de tous les notaires français. Lors de nos congrès annuels, nous avons un stand et sommes heureux d’accueillir beaucoup de confrères qui découvrent en la circonstance notre existence. Parler de l’association est déjà une marque d’intérêt. En revanche (et quelle revanche !), notre association ignore le principe de l’indemnisation autorisée il y a 4 ans. Nous existons depuis le 24 mai 1866, il est vrai sous une forme un peu différente mais dans le même esprit. Notre réalité du moment c’est que certains membres de la famille notariale ou des leurs se trouvent dans des situations de détresse inimaginable. Notre petit groupe d’administrateurs bénévoles tâche de les aider. Notre confrère Gayot nous donne l’occasion de le faire savoir. Qu’il en soit remercié… »

 

• La réaction d’un lecteur :

« Dans son habituel dialogue avec lui-même, Jean-Paul Gayot inaugure un genre qu’on ne lui connaissait pas. Excellent dans la contradiction interne inhérente à chacun de nous, il s’essaye à l’amalgame avec, me semble t-il, moins de bonheur. Que peut-il y avoir à comparer entre la solidarité confraternelle d’une part et l’indemnisation de nos dirigeants d’autre part ? On peut bien évidemment accepter l’un ou l’autre, comme aussi les refuser. Mais cet imbroglio sent la dénégation ! Pour l’indemnisation, nous sommes sans doute bien nombreux à opiner. En revanche, taper jusqu’à une certaine suspicion non dite, sur une association dont la transparence, l’engagement et le dévouement de ses bénévoles, sont reconnus de tous, surprend sous la plume généralement mieux inspirée de votre « électron libre ». Quelle mouche a donc piqué Jean-Paul Gayot ? »