Notre ami et rédacteur en chef Jean-Marie Celer nous a quittés. Comme dans un dernier clin d’œil, il s’est éteint le 1er avril, à 23H40, partant ainsi poursuivre ses conversations avec Louis Reillier, notre fondateur. Au nom de la rédaction, Jean-Claude Bigot, notre rédacteur en chef, lui rend ici un dernier hommage.

 

Jean-Marie, jusqu’aux tous derniers jours, tu es resté debout à la barre de Notariat 2000.

Tu as été notre rédacteur en chef certes, mais bien plus encore : notre ami, fidèle, constant, discret, mais ayant l’œil à tout et l’oreille attentive à chacun et chacune de notre petite équipe que tu laisses seule et désemparée.

Ton humour savait être pointu, mais jamais agressif ni méchant.

Tu savais dire toutes choses de la vie, avec énergie, mais sans faire mal. Puits sans fond d’idées parfois iconoclastes, mais toujours pertinentes, tu y puisais un réservoir rédactionnel, que tu mettais à la disposition de tes amis sans réclamer de droit d’auteur !

Auteur inépuisable et si divers, ta plume était claire, simple, courte et dense. Dire l’essentiel en peu de mots, tu possédais ce don rare.

Édito, article de fond, billet, brèves, l’horoscope, MLK et ses rêves, la BD et sa nymphette contestée, c’était toi !

Rapide, sûr, efficace, profond sous un humour léger, tu étais l’âme de notre revue. Revue qui te passionnait certes, mais qui était loin de résumer ton univers.

Notaire rigoureux, tu avais cette faculté rare, dans ce temps de consensus mou, de savoir dire « Non », même aux puissants, si ta conscience l’exigeait. La droiture était chez toi une seconde nature. Elle y exerçait son emprise en toutes circonstances.

Mais par-dessus tout, tu étais « l’homme de sa famille ». Ton épouse Fanou t’a accompagné, soutenu, y compris dans ces moments terribles de la maladie, de la douleur, de la mort, que tu as su vivre toujours digne et solide dans un corps torturé. Tes enfants Catherine, Denis et Isabelle étaient chacun l’essence de ta vie.

Servir était chez toi la constante, dont chacun a pu profiter, à commencer par ta famille et tes amis.

Pour tout ce que nous avons reçu, merci Jean-Marie !

Tu nous manques déjà…