Quelques indiscrétions filtrent sous les manteaux à propos de la situation des avocats dont une forte majorité a des problèmes de subsistance. À Paris notamment, le nouveau bâtonnier ne sait plus à quel saint se vouer. Sur une population de 25 000 avocats, à laquelle il faut rajouter les stagiaires, 5 000 seraient en difficultés sérieuses. 500 doivent être secourus de différentes façons. Une centaine reçoit un secours mensuel alimentaire et vit dans une chambre de bonne. Les autres sont dans un studio ou un 2 pièces où ils ne peuvent pas recevoir leurs rendez-vous. C’est pourquoi leur structure a dû mettre à leur disposition une série de bureaux équipés pour y recevoir leur maigre clientèle… Et chaque année, le bataillon grossit sans fin en prêtant serment au sortir du CAPA. Voilà de quoi alimenter nos craintes pour la suite, face à une telle pression qui va bientôt donner son plein au Parlement dès qu’il se saisira de l’acte d’avocat !