Oublier le passé, gérer le présent, imaginer demain. Dans la tourmente de ce début 2009, voilà la feuille de route de ceux qui sont en charge d’une responsabilité économique.
• Oublier le passé pour ne pas se complaire sur le souvenir du temps où tout allait bien, où tout était facile… A condition de ne pas faire table rase des modes opératoires qui gardent leur pertinence, et dont la crise accentue même le caractère indispensable. Cas de la démarche qualité, indissociable d’une attitude managériale efficace axée sur la recherche de la meilleure contribution possible des collaborateurs à la vie (réussite ou survie !) de l’entreprise.
• Gérer le présent, c’est consacrer toute son attention à la gestion des ressources humaines. On entend en ce moment beaucoup parler de licenciements dans la profession. Il arrive que cela soit nécessaire. Mais les ressources humaines ne peuvent constituer une variable d’ajustement. Ce sont les ressources les plus précieuses de l’entreprise, complexes à dénicher, longues à former et souvent combien difficiles à remplacer.
• Imaginer demain, et ce sont surtout avec nos ressources humaines qu’on va s’attaquer à cet énorme chantier. Les clients feront preuve de nouvelles attentes, et même de nouvelles exigences notamment en qualité de service. Plus que jamais, les enquêtes de satisfaction seront nécessaires, de même que la démarche marketing qui permet d’observer et d’anticiper les changements dans les comportements des agents économiques. Et de donner des idées sur les nouveaux produits à leur proposer. Beaucoup de notaires rechignent à se considérer comme des chefs d’entreprise managers, se voulant d’abord et avant tout des juristes. Malheureusement, les faits sont têtus et la crise vient de le souligner : se situer au-delà des contingences économiques est un luxe que les notaires ne peuvent plus se permettre sauf à changer de métier !