Faute de combattant, la bataille du divorce consenti n’a pas eu lieu. N’en parlons plus. Mais, revenons un instant sur cet épisode curieux. Parmi les nombreux motifs invoqués par nos « amis » pour garder « le gâteau alimentaire du plus grand nombre », il en est un décliné sur tous les registres possibles. Il s’agit de leur « rôle de conseil impartial » qui serait incontournable et que nous ne serions « pas à même d’assurer, simples rédacteurs d’acte ». Or, voilà que nos « amis » proposent, avec pub à l’appui dans la presse, le « divorce en ligne ». Le site www.divorce.fr informe, prépare le dossier, puis met en relation avec l’avocat. On ne le verra cependant qu’une seule fois, avec le juge et après avoir payé un forfait de 2 000 euros s’il n’y a pas de patrimoine. Pour un simple conseil, le prix sera de 54 euros. Le site suit la procédure. Après quelques réticences, le Conseil national des barreaux a donné son feu vert, avec certaines conditions de principe comme le secret professionnel. Le choix de l’avocat se fait sur photo et proximité du cabinet dont l’adresse est fournie. On remplit un long formulaire remplaçant 4 entretiens ! Une centaine d’avocats ont déjà rejoint le site. Sans commentaire. Mais, tout de même, il fallait oser et ils l’ont fait ! Alors bravo pour « le rôle de conseil impartial » sur photo et en ligne, si bien assumé et assuré ! Que ne fera-t-on pas gober sur la toile ?