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Pour faire suite à la campagne de presse lancée au printemps dernier dans les médias, le CSN a procédé à une étude de l’impact pour en mesurer la pertinence. D’après les résultats obtenus par IPSOS, la campagne a contribué à « dépoussiérer » l’image des notaires (+ 8 points), à rendre la profession plus moderne aux yeux du public (+ 8 points) et surtout moins « austère » (- 8 points). L’impact est également bon en terme de sécurité (+ 7 points). En revanche, 85 % des Français estiment encore que « les notaires sont chers », qu’ils soient installés à la campagne ou en ville. Et pan !

 

Communication au sommet

Il nous avait promis de faire la « promo » du notariat… À peine un mois après son élection, Benoit Renaud, le nouveau Président du CSN, a pris son bâton de pèlerin. Il s’est exprimé le 18 novembre sur France Inter au micro d’Isabelle Giordano avant d’être, deux jours plus tard, l’invité dans le JT de Claire Chazal…

 

Après MAM…

Les avocats n’ont pas attendu longtemps pour réagir à la nomination de Michel Mercier, le nouveau garde des Sceaux. On peut ainsi lire sur leur blog : « MAM est donc remplacée par Michel Mercier, un ministre de la même génération, ancien sénateur et centriste. On n’est donc pas dans la grande modernité. Sauf si Nicolas Sarkozy a décidé de s’occuper personnellement de la modernisation des professions du droit et donc de nommer à cette fonction un ministre au profil approprié. À suivre ! ». Faut-il y voir une judicieuse remarque ?

 

Rapport

Selon le rapport 2010 de la Commission européenne pour l’efficacité de la justice (CEPEJ), le nombre d’avocats aurait augmenté depuis 2004 dans tous les États membres du Conseil de l’Europe. Et de préciser, qu’en France, en 2008, on comptait 13,9 notaires pour 100 000 habitants… contre 75,8 avocats. Cherchez l’erreur.

 

« Plage interdite aux éléphants »

Les amateurs de règles décalées et insolites seront comblés par le florilège d’excentricités juridiques relatées dans le livre de Paul De Vaublanc (« Plage interdite aux éléphants », éditions Bréal). C’est, en tout cas, la preuve que le Droit peut parfois prêter à sourire, même quand il interdit aux habitants de mourir dans leur village, faute de place au cimetière. Mosaïque d’incongruités réglementaires, de lois désuètes ou encore de cocasseries judiciaires, l’ouvrage se dévore de A, comme « amende rocambolesque », jusqu’à Z, comme « zéro virgule cinq centimètres ». À lire sans modération.