Congrès du SNN : cap sur la gouvernance !

C’est un sujet explosif, celui de la gouvernance, que le Syndicat national des notaires a choisi de traiter « sans langue de bois » en 2013. Le congrès se déroulera du 19 au 23 septembre, à bord d’un bateau de croisière qui sillonnera la Méditerranée, de Marseille à Barcelone, en passant par Savone (Italie) et Ibiza. Il sera présidé par Philippe Glaudet, notaire à Angoulême et rédacteur en chef de la revue Ventôse. Le rapporteur général sera Christian Courivaud (Haute-Vienne). L’équipe sera notamment composée d’Yves Meya (Maringues, Puy-de-Dôme), Michel Maumelat (Saint-Tropez), Corinne Feuillette-Cadenne (Saint-Quentin, Aisne), Martial Feurer (Obernai, Bas-Rhin), Marc Revet (Aulnay-sous-Bois, Seine-Saint-Denis). Les travaux se dérouleront en 3 temps : l’analyse et le rappel des textes, la pratique et, enfin, les perspectives. Il se murmure que l’ancien président du CSN Armand Roth serait chargé de la synthèse des travaux.

 

Interview… virtuelle

La revue Ventôse, dans sa dernière livraison, a accompli un tour de force qui nous a laissés pantois d’admiration : une interview virtuelle de Claude Mineraud, à base de questions non posées directement, mais dont les réponses sont constituées par des extraits de l’ouvrage : « Le capitalisme financier, un terrorisme planétaire ». Notre objectif n’est pas de faire la critique de ce livre, nous laissons l’exercice à de plus compétents. Mais comment ne pas faire, au moins, deux remarques ? S’il reconnaît avec franchise sa part de responsabilité dans l’échec de la société Mnémosyne, l’ancien assureur conseil de la profession s’arroge le talent d’avoir créé deux entreprises à succès. Si personne ne lui contestera ce mérite pour la Sécurité Nouvelle, comment ne pas rester pantois sur cette prétention à propos d’UNOFI ? Comment peut-on travestir à ce point les réalités de l’histoire ? Serait-ce l’effet d’une mémoire défaillante, rançon du poids des ans ? Ou bien, pour les besoins de la cause, volonté de nier le fait qu’UNOFI n’aurait jamais pu exister sans le relais des outils économiques développés à Pompadour (Centre National des Prêts hypothécaires, Centre Notarial de placement et d’Investissement, FIDINGES, etc). Deuxième remarque : n’est-il pas pour le moins paradoxal qu’un homme ayant bâti une fortune plus que conséquente, grâce aux mécanismes du capitalisme financier, vienne aujourd’hui en vilipender toutes les vicissitudes, au demeurant réelles ?

 

Les notaires dans le monde viticole avec Jurisvin

Créé en 1999 par Philippe Laveix, notaire à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde), le GIE Jurisvin (www.jurisvin.fr) continue à afficher une belle santé. Le groupement compte actuellement une petite quarantaine de notaires implantés en régions viticoles (Sud-Ouest, Sud, Est…). Avis aux notaires exerçant en Alsace et dans le Jura : le GIE recherche des représentants de ces régions viticoles !

 

Ça marche encore fort le papier !

Quelques inconditionnels d’internet, manifestant l’enthousiasme des convertis de fraîche date, affirment de façon péremptoire que le « papier » est mort et qu’il ne représente plus d’intérêt pour faire connaître son offre immobilière. A leur intention, l’anecdote suivante : sur une récente édition de NOTAIRES 35, une collaboratrice de Notariat Services, éditeur du magazine, a commis une erreur de frappe en saisissant le prix d’une annonce qui s’est trouvé anormalement minoré. Ce qui a valu à Notariat Services l’appel de la négociatrice chargée de la vente dudit bien, à la fois pour signaler l’erreur, mais également pour dire qu’elle en était à 72 appels reçus pour le bien en question !… Belle preuve de l’intérêt des magazines papier, et bonne occasion de vérifier qu’une erreur a parfois de l’utilité lorsqu’elle permet de mesurer l’attractivité d’un support presse… Mais que les annonceurs se rassurent : le taux d’erreur chez Notariat Services est de 0,2 pour mille !

 

Coupe de ski des notaires

La coupe de ski des notaires, édition 2013, se déroulera à Val d’Isère les 23 et 24 mars.

 

Les nouveaux marchands du temple

Lors du congrès de Montpellier, de nombreux exposants nous ont fait part de leur ras-le-bol devant les outrances de quelques congressistes (ou épouses de congressistes) venant exiger leur cadeau, parfois de façon plus que discourtoise. Ces comportements paraissent d’autant plus intolérables qu’ils émanent de membres d’une corporation pour laquelle un comportement courtois sinon élégant devrait être la règle de base. Faudra-t-il en arriver à ce que les exposants décident la grève des cadeaux comme nous l’a suggéré l’un deux ?