Si certains candidats de la campagne électorale nous annoncent des lendemains difficiles, les jolies fleurs de nos campagnes, elles, promettent la saveur des fruits à venir. Alors pourquoi ne pas faire le pari de l’optimisme, à l’exemple des participants à la convention de l’ADN à La Palmyre, dont nous rendons largement compte dans les pages ci-après ?

 

Mais ce joli mois de mai est aussi celui des assemblées générales de Compagnie, avec pour certaines d’entre elles, l’occasion de procéder à des élections. Et donc d’exercer ce droit considérable que donne la démocratie, celui de voter. Ne serait-ce point l’occasion de s’interroger sur une pratique malheureusement vécue par beaucoup comme un mal nécessaire ? Notre nouveau rédacteur Me Etienne Dubuisson a choisi l’humour pour nous parler « des notaires malades du deltoïde » (pages 8 et 9).

La période étant propice à une réflexion sur le changement, ne faut-il pas s’interroger sur les moyens de sa mise en œuvre dans le notariat ? En dépassant le stade des promesses qui, c’est bien connu, n’engagent que ceux qui les écoutent. La sagesse populaire ne nous a-t-elle pas appris qu’il « est bien pauvre celui qui ne peut pas promettre » ?…

Pour que les choses évoluent, il faut dépasser les sectarismes primaires. A Notariat 2000, nous sommes bien placés pour savoir que l’anti-pompadourisme de certains responsables n’est pas une vue de l’esprit. Mais nous savons aussi que parmi les représentants de ces mêmes structures, nombreux apprécient ce qui se fait à Pompadour. Alors à quand la mobilisation de toutes les bonnes volontés et de tous les talents ?