Un notaire nous écrit en réaction à l’article « Installation, la grande désillusion » de Jean-Marc Moreau, paru dans notre numéro de février (n°481, p.14) et apporte son témoignage quant à la désillusion des jeunes…

 

« Je suis associé avec un notaire. La SCP emploie deux notaires (l’un assistant en cours de nomination, l’autre salarié) travaillant à temps plein et rémunérés 36 000 euros par an. Mon associé totalise, quant à lui, péniblement une journée de travail maximum par semaine pour une rémunération de 90 000 euros par an. Ceci depuis 10 ans. Compte tenu de ses prétentions exorbitantes concernant le prix de vente de ses parts, dont la valeur a été augmentée par mon seul travail, mon associé bloque l’évolution professionnelle des deux personnes que nous employons et dont la désillusion est grande… ».