L’enquête effectuée par Notariat 2000 auprès des notaires montre qu’une majorité d’entre eux juge non satisfaisante la formation des futurs notaires. Cela est confirmé par les voix de Marianne et Antoine Zemea.

 

Pour autant, ces impressions négatives sont tempérées par des idées d’amélioration, exprimées dans ces mêmes articles et dans les commentaires de l’enquête.

Les formations en comptabilité et en gouvernement d’entreprise constituent une grave lacune pour les futurs notaires, c’est-à-dire pour ceux qui veulent s’installer.

Les clercs diplômés notaires, qui ne voudraient pas s’installer, auraient-ils besoin d’une formation en comptabilité et management ?

Faut-il se contenter d’une formation technique (immobilier, successions, fiscalité) pour tous et envisager une formation complémentaire et importante d’au moins un an, préalable à l’installation ?

Quant à la formation continue, tant des clercs que des notaires, elle ne fait pas l’unanimité, loin de là. Le sentiment exprimé par les notaires interrogés est un manque de formation pratique. La longueur des sessions et l’éloignement constituent un handicap. Le vice rédhibitoire de nos formations semble être son absence de réalisme.

Faut-il pour autant sanctionner ceux qui ne suivent pas la formation continue ?

Le débat est ouvert.

Finalement, Dominique Brossier, dans son entretien avec Notariat 2000, pose indirectement le principe applicable à la formation : elle doit s’adapter à ce que nous voulons être. Mais le savons-nous ? Le notariat sait-il ce qu’il veut être en 2015 ?