7 notaires sur 10 connaissent la structure juridique de l’immeuble dans lequel est installé le siège de leur Compagnie. Les autres nous avouent ne pas s’être posé la question, mais, pour la plupart, nous disent qu’ils vont y réfléchir et interroger leur Compagnie…

 

Peu de Compagnies (14%) louent l’immeuble dans lequel est installé leur siège. Dans la majorité des cas (44 %), le bien fait l’objet d’un achat effectué en direct par la Compagnie ou le Conseil régional. Ici et là, on voit quelques variantes. Ainsi, dans le Val-d’Oise, l’achat est « pour partie » car il y a eu également donation, nous dit un lecteur. Lorsque la Compagnie n’a pas acquis directement le bien, l’achat s’est fait par le biais d’une SCI (42 %). Selon notre panel, les propriétaires en sont alors les structures notariales (66 %), quelques notaires (17 %), voire tous les notaires (17 %). Mais encore faut-il qu’il y ait assez de parts, ce qui n’est plus le cas dans les Vosges « suite à l’augmentation du nombre des notaires »…

 

À noter : Lorsque les propriétaires sont des notaires, leurs héritiers sont autorisés à rester dans la SCI dans 63 % des cas.

Les locaux Les notaires interrogés sont globalement satisfaits des locaux de leur Compagnie :

• 66 % trouvent leur dimension satisfaisante. 27 % les aimeraient un peu plus importants, notamment lorsqu’il y a « interdépartementalité » et 7 % les trouvent trop grands.

• Pour 75 %, ils sont bien utilisés. « Les locaux sont une vitrine pour la profession et pour les manifestations tournées vers l’extérieur, mais pas pour un usage au quotidien » écrit toutefois un lecteur du Val-d’Oise qui regrette l’absence de salle de réunion « de 30 à 80 personnes ». Son confrère du Rhône apprécierait qu’on y organise des formations tandis que dans la Somme, un lecteur aimerait que les Compagnies fassent des efforts pour adapter leurs locaux à l’accueil des personnes handicapées. Enfin, problème de stationnement oblige, dans l’Eure, on trouverait plus pratique que « les locaux –actuellement en centre-ville- soient situés en périphérie de ville avec un parking privé. »

• Pour 77 %, leur coût apparaît en adéquation avec l’intérêt qu’ils représentent.

 

NDLR : La diversité des structures juridiques des immeubles des Compagnies montre que la solidarité prônée par ailleurs ne s’exerce pas au niveau des biens immobiliers. Nous appelons aux réactions des lecteurs à ce sujet.