Le passage à Télé@ctes se fait dans la douleur, voire ne se fait pas. Par lettre du 23 mai, le Président Reynis nous conjure d’inscrire Télé@ctes comme la première priorité de nos études.

 

Cette redondance dans les termes indique son inquiétude. Ce qu’il ne dit pas – mais que Notariat 2000 peut écrire en lisant entre ses lignes lorsqu’il fait allusion à l’engagement des Pouvoirs publics dans la modernisation du système de publicité foncière-, c’est la position de la DGI. Si le nombre des notaires utilisant Télé@ctes n’augmente pas rapidement, les Pouvoirs publics ouvriront le mécanisme de la publicité foncière à d’autres professions – certaines ne manquent pas de moyens financiers – qui s’engouffreront avec gourmandise dans la brèche. Les Pouvoirs publics cherchent l’efficacité économique et donc le moindre coût de fonctionnement des Conservations des hypothèques. Si notre profession n’est pas capable de réussir rapidement ce passage à Télé@ctes, elle perdra sa crédibilité, sera contrainte de partager son marché le plus rémunérateur et perdra un allié dans sa confrontation avec Bruxelles.