En Limousin, selon une vieille tradition paysanne, aujourd’hui disparue, à l’occasion des fêtes de fin d’année, les jeunes se rendaient en groupe dans les maisons des villages et présentaient leurs vœux en patois :

« Vos soate un bon Nadau e una bona annada ben acompanhada de beucop d’autras ; mas estrenas si vos platz » !.

Ces vœux, en perdant la plus grande partie de leur saveur en français, peuvent se traduire ainsi :

« Je vous souhaite un bon Noël, et une bonne année bien accompagnée de plusieurs autres ; mon étrenne s’il vous plaît ! ».

 

D’ascendance limousine, Notariat 2000 fait sienne cette « devise » en présentant à ses amis lecteurs, ses vœux les meilleurs, pour eux, pour leur famille, pour leurs projets, pour tout ce qui leur est cher… Quant à rajouter : « mon étrenne s’il vous plaît », je m’adresse bien évidemment à tous ceux qui nous lisent, mais ne sont pas abonnés -du moins pas encore ! -, et je les invite à se rendre à la page 12, en espérant que le dessin leur donnera envie de nous renvoyer leur bulletin…

En effet, le lectorat de Notariat 2000 est pour le moins curieux. Il pourrait se diviser en trois catégories : • les inconditionnels, qui nous soutiennent de longue date en se réabonnant chaque année, même partis en retraite ! • les curieux qui entendent parler de nous et sont heureux de nous découvrir, • et, enfin, ceux qui n’hésitent pas à laisser traîner un œil sur la revue quand l’occasion se présente, mais qui ne s’abonneraient pour rien au monde de peur de faire désordre… Faut-il en conclure que nos rédacteurs (cf. l’article de Laurent-Noël Dominjon page 6) comme nos abonnés sont particulièrement courageux pour oser s’afficher « Notariat 2000 » ? Raison de plus pour dire à tous ceux-là, ceux grâce auxquels nous existons, un immense merci !