La “compétition” avocats/notaires va bientôt s’achever devant le Parlement. Il faudra l’acter, sans jeu de mots. Maintenant, aux consommateurs de jouer : ce sont eux qui valideront – ou pas – les hypothèses à l’origine du grand chambardement, et leurs conséquences, bonnes ou mauvaises, pour chacun des compétiteurs. Cela veut dire : le match n’est pas terminé, il va se poursuivre sur un autre terrain : celui de la communication vers le grand public. Plus que jamais, le notariat va devoir faire connaître son savoir faire et présenter son offre de services.
Cette perspective a précipité l’évolution des journaux gratuits édités par Notariat Services. Au départ conçus comme des outils seulement destinés à promouvoir l’offre immobilière notariale, donc au service de la négociation immobilière, ces journaux ont une nouvelle priorité : l’information à valeur ajoutée attendue par le grand public.
C’est un phénomène qui affecte l’ensemble de la presse gratuite. Grâce à Internet, les consommateurs ont à leur disposition toute l’information sur les biens à vendre qu’ils recherchaient habituellement sur les journaux gratuits. Avec des fonctionnalités supplémentaires : information en temps réel, alertes, vidéos, etc…
À cette exigence d’une information à valeur ajoutée, les journaux de notaires répondent d’une façon particulièrement positive en traitant avec sérieux les problématiques immobilières, familiales et patrimoniales. C’est ce qu’ont compris les notaires du Puy de Dôme qui ont pris la décision de poursuivre le financement d’un journal donnant priorité à l’information.
Cette mutation, le groupe Notariat Services l’a engagée il y a bientôt un an sur la Gironde et la Loire-Atlantique. Aujourd’hui la plupart des 35 supports édités par le groupe ont basculé vers la formule magazine. Ce “plus” rédactionnel est valorisé par un graphisme et un papier de bonne qualité, ce qui contribue à donner une image positive de la profession. De plus, le système de diffusion en dépôts venant se substituer à la distribution “boîte aux lettres” permet de réduire le gaspillage et satisfait les préoccupations liées à l’environnement et à l’écologie.
L’excellent accueil que le public a réservé à cette nouvelle formule valide que le changement s’est fait dans le bon sens. Tant mieux pour les notaires qui disposent ainsi d’un outil de communication performant que lui envient certainement… les avocats !