L’augmentation du chiffre d’affaires ne fait pas forcément bon ménage avec les ressources humaines. Et quand le stress à l’étude est palpable, c’est souvent la qualité qui trinque ! Petites recettes à l’usage des notaires pour entretenir des relations zen avec les collaborateurs en perte de punch.

 

“Zut, j’ai oublié de confirmer le rendez-vous à l’acquéreur… Aïe, je crois que demain, c’est la date limite pour le paiement des droits de la succession Y…” ! Si vos collaborateurs se réveillent en pleine nuit avec ces pensées en tête, traine les pieds pour aller travailler alors qu’ils “adorent” leur métier, tremblent dès que vous leur parler, l’heure est peut-être venue pour vous de revoir vos méthodes de management.

• Ménagez la susceptibilité de votre collaborateur et évitez les sarcasmes. Plutôt que tempêter un “si vous ne comprenez rien à ce dossier, il faut le dire tout de suite !” qui lui ferait perdre ses moyens, demandez-lui plutôt si tous les détails du dossier ont bien été intégrés. Témoignez lui votre confiance et fuyez les “j’ose espérer que vous avez appeler M.X…”.

• Gérez votre propre stress et ne lui mettez pas la pression en lui répétant qu’il faut “signer, signer et encore signer pour faire du chiffre”. Vous risqueriez de le tétaniser ou, pire encore, d’attiser son ressenti à votre égard. Dans ce dernier cas, il gaspillera alors toute son énergie à parler de son problème relationnel, avec ses collègues. L’ambiance sera mauvaise, vous serez détesté par vos clercs… La qualité du travail en sera peut-être même altérée.

• Écoutez vos collaborateurs ! Ils sont là pour vous aider, pour travailler en synergie avec vous, et non pas pour vous mettre des bâtons dans les roues.

• Partez du principe que le comportement du “capitaine” conditionne absolument le tempérament et la motivation des “matelots”… Si le chef hurle et panique, l’équipage a envie de se sauver en sautant par-dessus bord ! En revanche, si le capitaine est fort, relativise et stimule les membres de son équipe, alors ceux-ci se serrent les coudes et vont de l’avant…

 

À bon entendeur !