Chers amis, Tout d’abord, je vais vous donner de mes nouvelles. Je suis très copain avec Saint Pierre qui m’a pris comme assistant. Je l’aide à classer ses fiches d’accès au Paradis grâce à mon célèbre système de fichiers dans des boites à chaussures. Et ça fonctionne bien parce que Saint Pierre, du point de vue du classement, ce n’était pas un champion…

 

J’ai réussi à éviter l’enfer à quelques notaires qui pourtant l’auraient bien mérité… Mais passons. Je vous dirai une autre fois mes activités, mes rencontres, mes réflexions… Parlons plutôt notariat. Du haut de mon petit nuage, je vois s’agiter dans leur bocal, les notaires de France. Ils ont peur de tout : de la crise, de la Commission Darrois, de la suppression de l’accès privilégié à la publicité foncière, d’être obligés de donner de l’argent aux avocats. Et j’en passe… Dites vous bien, chers amis notaires, que ma vision panoramique, me permet de vous le confirmer : la terre continue à tourner. Des crises, il y en a eu et il y en aura encore. Les gens dynamiques et imaginatifs s’en sortiront toujours. Mais justement, ces qualités ne sont-elles pas à développer dans notre profession ? Pourquoi ne pas faire des stages de dynamisme et d’imagination, plutôt que sur l’art de liquider les communautés ? Enfin, une grande source de satisfaction personnelle : Notariat 2000. Lorsque j’ai créé, il y a 50 ans, la revue « Pompadour-Jeune Notariat », je ne pensais pas qu’elle me survivrait. Devenue Notariat 2000, elle a fini par m’échapper, ce que d’habitude je n’aime pas. Mais elle s’est développée et intéresse un grand nombre de notaires car elle a su fédérer des rédactrices et des rédacteurs jeunes et talentueux. Notariat 2000, c’est le dynamisme et l’imagination !

 

NDLR : Nous devons cet édito à notre rédacteur en chef et ami Jean-Marie Celer. Bravo Jean-Marie et merci !