Pierre Martan nous a quittés début janvier. Avec quelques autres compagnons de Louis Reillier des années 1950, Pierre méritait indiscutablement ce titre de pionnier de Jeune Notariat.

 
Notaire à Montier-en-Der (Haute-Marne) de 1958 à 1990, il était un fervent défenseur du notariat rural. Il a participé très activement à la vie du Mouvement, d’abord aux côtés de Louis dans les années héroïques et par la suite jusqu’à la fin des années 1980.

Au titre des Congrès, quelques étapes dans ce long parcours : rapporteur au Congrès d’Orcières Merlette (1971), Président du Congrès de Dourdan (1981), et, avec l’aide efficace de Marcelle, son épouse et collaboratrice, puis de son fils Philippe, des responsabilités de Commissaire général à Marbella (1982), Mont St Michel (1983), Paestum (1984), Ste Maxime (1985), Dubrovnik (1986)… Et tout cela, en plus de son appartenance au Conseil de direction (qui s’appelait alors Comité directeur) et pendant longtemps au Bureau, comme trésorier et même vice-Président.

Il était infatigable, toujours de bonne compagnie, ce qui ne l’empêchait pas, avec son franc-parler, connu et apprécié de tous, de donner sans détour son point de vue sur telle ou telle question. Pour autant, il respectait chacun et restait l’ami de tous.

Outre son activité à MJN, Pierre a assumé pour la profession de multiples autres responsabilités : Président de la Chambre de Haute-Marne (1977-1980), Délégué au Conseil Supérieur (1986-1990), Délégué à l’Assemblée de Liaison, Membre de la CLON. Au titre du Syndicat, vice-président de la Chambre des Professions Libérales, Mais aussi, en marge ou hors notariat, Conseiller Prudhommal et expert judiciaire.

Comme on le voit, une vie bien remplie et pleine de générosité, au service de tous. Pierre, tu es parti serein, m’a dit Philippe, ton fils. Cela atténue un tant soit peu, le chagrin de ta disparition pour tes proches.

À Marcelle, et à ta famille, nous présentons avec nos bons souvenirs, l’assurance de notre sympathie attristée.