Nous n’hésitons pas à faire valoir que nos honoraires de négociation sont avantageux. Il faudra peut-être revoir une telle affirmation à la modération, sous peine d’être bientôt taxés de publicité mensongère. Certains notaires, outre la négociation immobilière, pratiquent la gestion locative et nous pouvions effectivement nous targuer d’être “moins chers que la concurrence”. Mais la réforme du tarif (tant demandée ?) est passée par là, explosant littéralement le coût d’un bail négocié ! Pour un loyer d’environ 470 €, nous sommes passés de 370 € de frais, à 1 050 € (en incluant, il est vrai, des honoraires, au titre du plan de prévention des risques). Est-il normal que nos honoraires (car il n’y a à peu près que des honoraires), aient pratiquement triplé ? Nous allons maintenant pouvoir nous vanter d’être les plus chers, ce qui devrait faire le bonheur de nos concurrents et éloigner un peu plus le public de nos offices ! Heureusement, mais c’est une maigre consolation, la gestion n’intéresse qu’une minorité d’entre nous. Et il nous est toujours possible de rester les moins chers, en ne prenant qu’une “négociation partielle”, laquelle ne constitue pas une remise d’honoraires. Ouf !