
« J’espère ne pas être le seul à réagir à la lecture de l’ouvrage qui célèbre les 40 ans du fichier, avec le luxe de la quadrichromie et des signatures « reluisantes ».
J’attendais mieux… la vérité simplement sur Conseils. On connaît les mérites de Jacques Bernard : il a développé l’outil. Il en avait les moyens et il y a mis son talent. Mais l’idée visionnaire, non, cent fois non ! Mais qui le sait ? Voilà Louis Reillier, encore une fois poussé dans les oubliettes de l’histoire, lui, le vrai visionnaire dont je pressens que, d’où il est, il pose sur tout cela son regard malicieux. Celui du sage que rien n’étonne. J’imagine que le rédacteur n’a pu résister aux pressions lui interdisant de dire toute la vérité. À cet égard, la photo de la page 49, face à l’article, est parlante : béton et grilles cadenassent et enferment deux malheureuses plantes vertes qui s’étiolent. Elles s’appellent Vérité et Reconnaissance. »