Une de nos lectrices, notaire assistant, réagit à l’article de Marianne, « Le blues du notaire assistant » paru dans notre édition d’avril (n°519). Extraits.
 
« Il me semble que l’installation est de plus en plus difficile, surtout lorsqu’on est une jeune femme. Je ne vois que peu d’offres de cession (mais peut-être devrais-je changer de lunettes ?). Je suis actuellement salariée et je le vis plutôt bien, mais je trouve naturel d’envisager un jour de m’installer. J’ai travaillé dur pour y arriver, et mon diplôme fait la fierté de mes proches. Comme Marianne, votre rédactrice, je veux un sceau, pas les fourneaux ! Question salaire, moi aussi, je m’interroge. Est-il normal que la prime de précarité soit imputée sur mon salaire ? De gagner deux fois moins que mon collègue masculin dans un dossier traité en commun, à diplôme et expérience équivalents ? Comme on me l’a déjà dit, « il est normal que les jeunes mangent leur pain noir », mais j’ai parfois l’impression que ce pain est encore plus noir pour les femmes ! »