Un ancien Président de Chambre des notaires écrit à Notariat 2000 : « En tant qu’ancien Président de la Chambre des notaires de …, je suis particulièrement scandalisé par votre questionnaire adressé aux notaires concernant les services rendus par leur Chambre ». Il précise : « ce type d’enquête incombe exclusivement à nos instances professionnelles (…), un journal grand public (…) n’a pas à se substituer à nos structures professionnelles ».

 

Voici encore un notaire qui se croit de droit divin et n’a rien compris au but recherché par les rédacteurs de Notariat 2000. Cette revue d’opinion est faite par des notaires, pour des notaires. C’est sa légitimité et c’est ce qui lui permet de poser les questions qu’elle veut à qui elle veut, sans attendre que lesdites questions soient posées exclusivement par nos instances professionnelles (1).

 

Entre parenthèses, j’ai été Président de deux Chambres de notaires différentes et je peux certifier que nos instances n’ont jamais adressé aux notaires de ces Compagnies un questionnaire concernant les services rendus par leur Chambre. Le monopole d’une enquête sur le fonctionnement du notariat n’appartient pas plus à nos instances qu’à Notariat 2000, à la Chancellerie ou une association de consommateurs, mais le résultat d’une telle enquête intéresse les notaires.

 

Les instances professionnelles seront également interpellées par certaines réponses reçues avec l’enquête : « Je n’attends aucun service de la Chambre des notaires que je ressens comme une institution inutile et donc forcément coûteuse ». C’est par la connaissance des attentes des notaires que nos institutions pourront évoluer.

 

1. Voir édito du n°457, à propos de l’enquête sur les cridons…