A la lecture d’un des derniers exemplaires du journal Marianne (édition du 12 janvier, « Macron, tête de com' »), on voit bien que toute l’équipe en a après le « divin Macron », dont l’aura parfumée et nimbée de lumière dérange manifestement les grincheux et les jaloux (dont nous ne sommes pas, vous pensez bien !).On tente fielleusement de susciter le doute dans l’esprit pourtant libre et éclairé d’un public d’élite, sur ses capacités et ses exploits passés, présents, et futurs. Notamment, on distille le soupçon qu’il n’a peut-être pas été tout à fait le secrétaire et confident du philosophe Paul Ricoeur. Ma tendre épouse a aussitôt suggéré de son côté que, heureusement qu’il n’avait pas fréquenté Paul Ricard, parce que sinon il aurait été dans le pastis !

Et puis, quand le vin est tiré, il faut le boire. Surtout dans une période comme la nôtre, dont l’ambiance ressemble fort à celle des raisins de la colère ! La cerise sur le gâteau serait que notre bel énarque tire les marrons du feu. Il aurait alors du grain à moudre, mais saurait, sans doute, garder une poire pour la soif. En cas de défaillance, il n’hésitera pas, je pense, à faire appel aux remèdes du Mexicain et de Maître Folace, parce que « y d’la pomme » !

S’il ne va pas aux fraises, et s’il secoue le cocotier, il aura peut être affaire à de grosses légumes qui voudront du blé ou de l’oseille. Pourvu qu’il ne récolte ni châtaignes, ni pruneaux. En tous cas il ne fera sans doute pas le job pour des nèfles.

Nous n’avons pas voulu, avec nos salades, vous casser les noix, mais juste vous montrer que nous avions encore la patate, tout en désirant vous livrer le fruit de notre réflexion, sans se prendre le chou. Nous espérons que vous ferez tous votre miel de notre modeste contribution au festin national qui se prépare. Sinon, ce serait de la confiture donnée aux suidés.

Paul-Etienne Marcy