C’est le mot d’ordre lancé, il y a quelques jours, par Régis Huber, le président du Syndicat national des notaires. Voici ce qu’il écrit dans un mail envoyé le 23 juin aux adhérents du SNN :
« Le blocage des cessions d’offices ou de parts de sociétés titulaires d’un office est une réalité indiscutable. Cette volonté apparaît d’abord à la Chancellerie, mais il faut reconnaître que l’association notariale de caution va dans le même sens elle aussi. D’ailleurs, toutes nos institutions ne sont-elles pas tétanisées par l’hypnotique projet de loi Macron ? Les raisons invoquées sont contradictoires et poussent tantôt à la baisse des prix (pour ne pas surendetter les cessionnaires), tantôt à la hausse des prix (pour ne pas faire apparaître un préjudice lié à la loi Macron et donc indemnisable par l’État). Le résultat est insupportable, car il aboutit à empêcher les jeunes diplômés d’accéder à la fonction de notaire titulaire. Le Syndicat national des notaires entame une campagne de communication large envers tous les notaires, la chancellerie, l’association notariale de caution et toutes les institutions de la profession pour débloquer la situation. (…) Ce scandale doit cesser. Il faut que les jeunes diplômés puissent remplacer les anciens qui souhaitent partir« .
Une cellule spécifique a également été créée au sein du Syndicat. Composée de 4 jeunes diplômés et 4 notaires en réflexion sur leur prise de retraite, la cellule vient de sortir un vade-mecum dans lequel des solutions sont proposées.
Enfin, le Syndicat lance un appel à tous les notaires en exercice ou diplômé notaire en cours d’acquisition qui subissent une situation de blocage, les invitant à transmettre ensemble au Syndicat l’exposé conjoint de leur situation. « Nous vous soutiendrons jusqu’à la parution au J.O. » conclut Régis Huber.
Valérie Ayala
Tiens, voilà donc que le SNN se réveille…mais attention uniquement sur des sujets peu importants au regard de la loi Macron !