PIEDS_DANS_LE_PLATIl est bien tard pour se préoccuper enfin… de notre ouverture ! Voilà pourtant que le CSN interroge chacun de nous pour savoir notamment quels seraient nos choix et priorités dans la diversification de nos activités. Ainsi a-t-il fallu que nous soyons acculés, dos au mur, pour y penser ! Nous savions pourtant que notre sécurité ne dépendait que d’un trait de plume. Le voilà tracé. Qu’avons-nous prévu ? A nous croire intouchables, nous voici avec la perspective d’une concurrence inconnue qui engendrera inévitablement le désert juridique que l’intérêt général aurait commandé de préserver. Lorsque le « gâteau » se rétrécie, il n’y en a plus pour tout le monde. Alors n’aurait-il pas fallu prévoir et commencer à nous armer de formations annexes pour absorber le manque ? Nous en avions les moyens… Aujourd’hui, si nous voulons préserver la part la plus large possible de notre cohésion qui faisait notre force, il est urgent d’élargir ce « gâteau ». En aurons-nous le courage et la volonté ? La survie du plus grand nombre est à ce prix. N’est-ce pas le moment pour les titulaires des plus gros offices de se souvenir de cette exclamation assénée par un Président du CSN, pourtant parisien (Me Chardon), devant les notaires du Cantal : « S’il n’y a plus de notaire à Aurillac, il n’y en aura plus à Paris !« .

bigotPh  Jean-Claude Bigot