Nicolas Nicolaïdes (Grenoble) vient d’être élu président du Mouvement Jeune Notariat. Il succède à Denis-Pierre Simon (Lyon), dont il était le vice-président dans le précédent bureau.

 

Céline Vilain-Cauët (36), Cécile Cornelli (91), Martine Amsellam-Zaoui (69), Nicolas Nicolaides (38), Gregory Betta (92), Annie Lamarque (66), André Voide (25), Laurence Puig (66), Patricia Attias (44)

 

C’est une élection sans surprise qui a eu lieu dans les locaux du MJN le 14 janvier dernier. Un passage de relais naturel et sans opposition. Notaire associé à Grenoble, Nicolas Nicolaïdes a été élu pour 2 ans à la tête du MJN. Incontestablement, son profil atypique a séduit. Ancien judoka de haut niveau, Nicolas Nicolaïdes a gardé de son passé de sportif une volonté d’aller toujours de l’avant. De son passage dans le monde de l’entreprise (il a dirigé l’activité notaires chez Lexis Nexis), il a retiré un certain regard sur le notariat. « Le notaire doit se transformer en chef d’entreprise du droit pour être capable de réagir aux évolutions de la société, mais aussi pour mieux répondre aux attentes de sa clientèle et de ses collaborateurs » explique-t-il. « À ce propos, PNF est une superbe idée ».

Au cours de son mandat, Nicolas Nicolaides entend pérenniser les actions menées sous la présidence de son ami Denis-Pierre Simon car « elles ont permis de repositionner le MJN au sein même du monde notarial ». Cette continuité passera notamment par le développement du travail en commissions au sein du MJN, avec la création d’une cellule « création-installation » et le lancement d’un forum sur l’installation. Autres lignes fortes : le maintien des petits-déjeuners du notariat, qui font le lien entre notaires, universitaires et étudiants (le prochain aura lieu à Grenoble le 24 février sur la copropriété) et, le développement de l’action internationale, via les « Entretiens Pearl », sorte de « Maillot » décentralisé dont la prochaine édition se déroulerait en Asie. Ce travail dans la continuité ne sera pas dépourvu d’innovations. « Nous devons continuer à être créatifs pour faire entendre la voix du MJN, explorer de nouvelles pistes à travers nos congrès et diffuser nos idées au sein de toutes les chambres et conseils régionaux ». Pour y parvenir, le nouveau président entend s’appuyer sur son équipe et sur chaque membre du réseau MJN. « Être président du MJN est un gros challenge que l’on ne peut relever seul, l’équipe est fondamentale. C’est pourquoi je souhaite que chacun joue un rôle au sein du MJN, qu’il soit membre du bureau, du comité directeur ou d’une commission. J’agirai à leurs côtés, avec l’équipe et au sein de l’équipe. »