Un de nos lecteurs nous livre son sentiment sur la mobilisation de la profession fin janvier.

 
 

“Après avoir alerté les parlementaires, profondément composés d’avocats, sur les dangers de l’acte d’avocat, la profession se mobilise fin janvier à Paris. S’agit-il de sensibiliser l’opinion ? Certainement pas. Comment imaginer faire pleurer les Français sur le sort des notaires en pleine crise économique ? Tout ce que nous démontrons, c’est que nous savons obéir et que nous réagissons à une structure pyramidale. En matière d’organisation, est-il permis de demander combien de centaines de milliers d’euros coûte la petite réunion du 28 janvier ? En cette période de crise où nombre d’études ont de graves difficultés de trésorerie et où de nombreux collaborateurs ont été remerciés pour motif économique, je crains que l’on ne choque. Vis-à-vis de l’argumentaire chiffré du barreau, ne donnons-nous pas le bâton pour nous faire battre ? Une forte capacité de mobilisation ne prouve pas l’utilité d’une profession. Démontrer notre valeur ajoutée par rapport à d’autres professionnels ne serait-il pas plus judicieux ?”