Le notariat et la négociation immobilière
La diversité du notariat apparaît dans de nombreux clivages :
ceux qui envisagent l’interprofessionnalité et ceux qui n’y pensent même pas ;
ceux qui penchent pour la spécialisation et ceux qui la réfutent ;
ceux qui critiquent les instances et ceux qui s’en accommodent ;
ceux qui vitupèrent contre “Pompadour” sans savoir de quoi il s’agit, et ceux qui marchent dans les pas de Louis Reillier ;

ceux qui aiment “Mnémosyne” et ceux qui l’ignorent ;
ceux pour qui le tarif est un abri et ceux qui voudraient le voir simplifié ;
ceux qui sont “des villes” et ceux qui sont “des champs” ;
ceux qui sont riches et ceux qui le sont moins ;
ceux qui sont associés et ceux qui travaillent presque tout seuls.
Il existe certainement d’autres lignes de séparation. L’une d’entre elles passe par ceux qui croient à la “négo” et ceux qui n’y croient pas. Le fait que ce numéro y soit consacré, en grande partie, ne doit pas faire oublier que, malgré ces clivages, la cohésion de notre profession est sans faille, enviée – dit-on – par les autres professions juridiques, et reflète davantage une saine diversité qu’une rivalité exacerbée, voire une anarchie incontrôlée.
Partagez cet article, choisissez votre réseau !