À l’aune des perturbations que connaît actuellement notre profession, le diplômé aux portes de l’installation peut se poser des questions quant à son avenir. Voici 4 bonnes raisons de croire en demain !

 

1. La profession est unie, cohérente et animée par un profond sentiment de confraternité. Et c’est rassurant !

Ce qu’il faut faire pour que ça continue : intégrer réellement les nouveaux venus, éviter les ségrégations stupides entre lauréats du concours d’entrée et notaires « traditionnels », ne pas se vautrer dans une confraternité de façade consistant à flinguer en douce le confrère d’en face pour de tristes histoires d’honoraires ou de susceptibilités mal placées.

 

2. La profession se tourne vers les jeunes et l’avenir ; elle est soucieuse d’assurer sa propre relève. Et c’est nécessaire !

Ce qu’il faut faire pour que ça continue : arrêter de faire croire aux diplômés qu’ils arriveront tous à s’installer et ne pas « exploiter » les futurs notaires en leur demandant toujours plus de travail sans faire suivre le salaire…

 

3. La profession analyse, propose, confronte des points de vue, rédige des rapports. Et c’est unique ! Peu de professions sont riches d’un tel foisonnement d’idées.

Ce qu’il faut faire pour que ça continue : lire les rapports et ne plus les condamner au classement vertical, ne pas critiquer systématiquement les confrères qui se consacrent au développement de la profession.

 

4. La profession se modernise et se prépare à anticiper les défis de demain. Et cela donne foi en l’avenir ! Cela se traduit par des réflexions sur les structures (SEL, holding…), la mise en place de nouvelles technologies (Télé@ctes…) et par une réflexion sur les effectifs du notariat.

Ce qu’il faut faire pour que ça continue : ne pas mentir sur la réalité de l’augmentation du nombre des notaires en utilisant, notamment, le subterfuge du notaire salarié ou du créateur d’office pour éviter l’ouverture du capital des études.

 

Alors, OUI ! ayons confiance en l’avenir de la profession. Elle a des atouts indiscutables. Quant aux notaires, je suis convaincu qu’ils sauront dépasser leurs querelles de clochers et leurs ambitions personnelles pour « la jouer collectif ». Vous voulez parier ?