Mécénat et notariat
Notre numéro d’avril, consacré en partie au mécénat, a fait réagir un lecteur vendéen. Extraits.
« Bravo pour votre numéro consacré en partie au mécénat. Quelques remarques toutefois. Votre enquête révèle que, pour 43 % de notaires, le mécénat est avant tout culturel. Il est bien évident que l’on est totalement à côté de la plaque. Que chacun fasse le même genre d’actions que notre confrère Yannick Torché et réussisse, bravo. Les notaires et le notariat ne s’en porteront que mieux. En revanche, faire la promotion du mécénat tous azimuts me paraît dangereux. Souvenez-vous d’Haïti ! Pas une Chambre de notaires ou un Conseil régional qui n’y soit allé de son chèque. Finalement, il y eût trop d’argent. Il paraît donc nécessaire de décider qui entreprend une ou plusieurs actions de mécénat : le CSN, la Chambre, le Conseil régional ? Les charges, y compris « généreuses », ça se surveille ! Pour ma part, j’estime que le mécénat entrepreneurial, s’il appartient à chaque office, doit correspondre au champ fixé par le législateur dans le domaine fiscal. Il doit poursuivre un but non lucratif et être fait de manière désintéressée. Ce qui veut dire que l’action philanthropique doit être centrée sur l’autre et ses besoins. A défaut, l’office risquerait de prendre le risque de récolter un effet inverse à celui souhaité. Le philanthrope européen préfère la discrétion, contrairement à l’Américain qui pratique un mécénat très organisé, nécessitant beaucoup d’argent pour être crédible et très tourné vers l’international. Certes, le mécénat est un bon moyen de renvoyer une autre image de la profession. Mais penser cela démontre aussi que le notariat n’a pas une très bonne image de lui ! Que les notaires soient donc plus charitables avec les clients qui en ont besoin, qu’ils fassent leur boulot parfaitement. Et leur image changera ! »
Notariat 2000, « grande cause notariale » ?
Nous ne résistons pas au plaisir de publier le mail de ce lecteur qui dit avoir « particulièrement apprécié » notre numéro de mars.
« Alors que la sinistrose s’installe et que les tableaux de bord de nos études sont mauvais depuis plusieurs mois, la lecture de Notariat 2000 de mars m’a redonné du baume au cœur. J’ai trouvé des raisons d’espérer (eh oui !) et j’ai apprécié les solutions pratiques proposées à travers les articles consacrés aux « cost killers », à la négo (« comment tenir le cap dans la tempête » ?) et à l’expertise immobilière. Nulle part ailleurs je n’ai trouvé de recettes pour tenter de passer le cap. Et si, dans un sursaut de bon sens et de réalisme, les instances « d’en haut » décrétaient Notariat 2000 « grande cause notariale » ? »