Le développement durable, thème du 104e congrès des notaires de France qui tient ses assises à Nice, nous concerne tous dans notre statut de citoyens d’un monde que nous aimerions beaucoup moins pollué.

 

À travers les travaux de l’équipe des rapporteurs du congrès, le notariat apporte ainsi sa contribution à une réflexion essentielle pour le devenir de notre planète. Mais réfléchir également sur le développement durable de la profession ne manque pas non plus d’intérêt, comme le fait avec humour, Laurent-Noël Dominjon (voir pages 6 et 7). On parle mieux de l’air du temps notarial lorsque l’on dispose de données objectives : d’où notre nouvelle enquête “état des lieux” (pages 8 à 11), la précédente datant de mars 2006, époque où il n’était question ni de commission Attali, ni de crise économique !… Les réponses de cette année traduisent une montée des préoccupations, autant chez les jeunes que chez ceux que l’on peut ranger dans la catégorie des “installés”. Cependant, face aux incertitudes, pourquoi ne pas scruter les facteurs d’optimisme ? Avec une réserve de 4 500 diplômés notaires, la profession dispose d’un fort potentiel d’accroissement et de renouvellement. Son savoir-faire et son image de marque ne sont pas contestés. Son implication forte dans la démarche qualité et la maîtrise des nouvelles technologies exercent un effet d’entraînement vertueux. Alors “courage et confiance”, comme aimait le dire le général de Gaulle lorsqu’il prenait congé de ses visiteurs !