Véritable poison qui nous paralyse tous et nous empêche de progresser, la passivité, même si elle prend des formes différentes, produit toujours les mêmes effets.

 

Par exemple dans le notariat, il y a la passivité de l’indifférent que les questions corporatives n’intéressent pas. Il y a la passivité du sceptique qui condamne systématiquement toutes les solutions proposées, sans bien sûr en proposer aucune. Il y a la passivité du résigné qui considère que ce qui a toujours été peut continuer à l’être. Il y a la passivité du « radin » qui voudrait bien que cela change, à condition qu’il n’ait pas à y contribuer. Il y a la passivité du surmené pour qui ses dossiers et son livre de taxes constituent son univers. Il y a la passivité du velléitaire fort « en bagou », mais qui n’a jamais rien réalisé. Enfin il y a la passivité de ceux qui sont en même temps, plus ou moins indifférents, plus ou moins sceptiques, plus ou moins résignés, plus ou moins « radins », plus ou moins surmenés, plus ou moins velléitaires.

 

Cette passivité, sous toutes ses formes, n’est pas seulement le mal du voisin, nous en sommes tous plus ou moins atteints et il n’en est pas un d’entre nous (notaire ou pas notaire) qui n’ait à lutter chaque jour contre elle. Comment la combattre ? Il n’y a pas de solution miracle, sinon je l’aurais moi-même adoptée ! Mais quand on vous répète, tous les jours d’aujourd’hui, l’adage : « si tu n’avances pas, tu recules », il faut bien essayer de se bouger ! Seul, si l’on n’est pas trop motivé au départ, c’est aussi difficile que de s’arrêter de boire ou de fumer. Alors pourquoi ne pas essayer les thérapies de groupe ? Hier, peut-être encore plus qu’aujourd’hui, les structures volontaires permettaient de se sortir de cette inertie. Actuellement, un autre détonateur est à notre portée.

 

Vous l’avez compris, c’est la démarche de progrès (que l’on nomme encore démarche qualité), au sein de nos entreprises. En effet, quelle excellente occasion de se secouer soi-même et de « secouer tout le cocotier » ! Tous ceux qui sont passés par là peuvent en témoigner. Sans vouloir me répéter sur l’intérêt de cette démarche, je voulais simplement vous glisser à l’oreille, qu’elle vous permettra après de chanter… (Cf Couverture).

 

Et chanter la vie est le vœu le plus cher que je vous souhaite pour 2006.