Cher lecteur insatisfait, Tu reproches à Notariat 2000 de rabâcher, de répéter toujours la même chose et tu menaces même de te désabonner… Sache, cher lecteur, combien il est difficile pour un journal professionnel, et pour ses rédacteurs, de se renouveler lorsqu’on a le sentiment que pas grand-chose ne bouge dans le notariat.
Bien sûr, il y a eu des progrès depuis le décret de 1955 sur la publicité foncière. Progrès techniques évidents dans la fabrication des actes, progrès dans les rapports avec les clients : il n’était pas pensable, il y a cinquante ans, d’envoyer un projet à un client, ni de lui donner la copie de l’avant-contrat qu’il avait signé. Progrès collectif au niveau des inspections sur le plan comptable. Et progrès relationnel au niveau du notariat européen et international (vive la Chine !).
Cependant le « rabâchage » de Notariat 2000 continuera sur les questions qui n’ont pas ou peu évolué, malgré les propositions constructives faites par notre revue, le Mouvement Jeune Notariat, l’Assemblée de Liaison et le Syndicat.
Je pense notamment à :
• la simplification du tarif ;
• les réseaux, l’interprofessionnel ;
• les auto-inspections ;
• la place des associations de consommateurs dans l’instruction et le suivi des réclamations ;
• la simplification des dossiers de cession d’office ;
• les mécanismes d’élections professionnelles ;
• le nombre important des Comités Théodule et d’une façon plus générale la démocratie dans la profession.
En conséquence, Cher lecteur, ne t’attends pas à un changement de ligne rédactionnelle. Les problèmes récurrents sont la cause de nos redites. Seule la personnalité du rédacteur fait varier l’approche de ces problèmes. Mais surtout, ami lecteur, si tu as quelque chose à dire, écrisle nous et nous nous en ferons l’écho. Bien amicalement,