Non à la profession unique, oui à l’interprofessionnalité !
J’ai connu un notaire, ancien avocat, qui m’expliquait doctement qu’il avait deux modèles de baux dans ses tiroirs.
Il utilisait les premiers lorsqu’il était notaire du bailleur et les seconds lorsqu’il était notaire du preneur.
Peut-être avait-il un troisième modèle lorsqu’il était notaire des deux parties…
Il avait gardé la déformation professionnelle de son ancien métier. Et pourtant, comme l’a excellemment dit le Président Reynis au Congrès de Nice, « la question de l’impartialité est importante car, elle seule, permet de constater la force probante ».
Si un rapprochement intéresse certains avocats et certains notaires, qu’ils le fassent au quotidien par l’interprofessionnalité.
De nombreuses solutions juridiques et fiscales sont à leur disposition.
Mais ne nous laissons pas entraîner de force dans une profession unique où le notariat perdrait ses valeurs… et le client ses repères.