À Pompadour, pays du cheval, nous dirions que le président Laurent Dejoie a fait un parcours sans faute. Il n’est pas sûr que notre diagnostic repose seulement sur nos cordes sensibles, même si son attitude envers Notariat 2000 n’a pas été pour nous déplaire !
Président Dejoie, vous avez été l’homme de dialogue que nous attendions depuis longtemps. Toute mon équipe et surtout moi-même vous en remercions chaleureusement. Répondant sans aucune difficulté à nos interviews, le Conseil supérieur, par la voix de son représentant le plus éminent, en a fini d’ignorer une revue pour laquelle près de la moitié des études de France paie un abonnement. Merci Monsieur le Président !
Aujourd’hui s’impose à nous le défi des nouvelles technologies. Nous en faisons, bien sûr, un autre cheval de bataille. Bernard Reynis, notre nouveau président, que nous avons l’honneur de saluer ici, ne démentira pas cette nécessité, lui qui partage cette même passion pour les TIC. Devant l’accélération des mutations, il faut faire bouger les lignes : avec les nouvelles technologies, les frontières déontologiques entre communication et publicité personnelle ne sont-elles pas entrain d’évoluer ? Notre enquête tente d’esquisser quelques pistes de réflexion nouvelles, sans dévier de l’essentiel.
Avec un brin de nostalgie, je ne résiste pas au plaisir de citer mon père Louis Reillier qui écrivait déjà en 1972, dans un article intitulé : « pour une déontologie évolutive » : « Le critère essentiel sur lequel doit être orientée une déontologie, c’est l’intérêt général, qui doit être pris en considération même avant l’intérêt de la profession, étant précisé qu’il y a rarement opposition entre les deux et que toute mesure qui serait favorable à la profession, sans être conforme au bien commun serait condamnée à terme. »