Notre page de couverture est là pour vous le rappeler : c’est la rentrée, souvent accompagnée de son cortège de bonnes résolutions. Pour vous aider à en prendre quelques-unes, nous avons choisi de parler de « management ». Ce choix n’est pas uniquement lié à la période. L’enquête de satisfaction que nous avons menée auprès de nos lecteurs fait ressortir un fort intérêt pour ce thème ainsi que sur celui de la démarche qualité, ce qui est complémentaire. Vous découvrirez dans les pages suivantes les réponses à notre questionnaire sur le sujet.

 

La mission du manager consiste à optimiser les facteurs de production disponibles ; c’est pourquoi le responsable d’une entreprise de services doit avoir pour ses collaborateurs les yeux de Chimène, car, dans de telles entreprises, ce sont les collaborateurs qui représentent l’essentiel des facteurs de production. Il est réconfortant de constater que, pour la grande majorité des notaires qui ont répondu à notre enquête, privilégier le facteur humain représente le meilleur des investissements. Est-il besoin de rappeler que la démarche qualité dans sa version 2000 se fonde sur la recherche de deux objectifs : assurer la satisfaction des clients externes, ceux qui « nourrissent » l’entreprise, en même temps que la satisfaction des clients internes que sont les collaborateurs ? Mais comment serait-il possible d’assurer un service de qualité à sa clientèle sans collaborateurs fortement impliqués à l’atteinte de cet objectif ?

 

Voilà pourquoi nous tenterons, au fil de nos prochains numéros, d’aborder divers aspects pratiques du management : l’arrivée du collaborateur dans l’entreprise, les moyens de l’impliquer et de le motiver (formation, conditions de travail, intéressement) et l’art de l’animation et du dialogue, l’entretien d’évaluation représentant un moment privilégié qu’il ne faut pas galvauder. De la sorte, nous espérons répondre positivement à l’attente de nos lecteurs que nous sommes heureux de compter toujours plus nombreux. Ensemble, nous avons envie de faire nôtre cette pensée de Bernard Shaw : « Il y a des hommes qui voient le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi, et ceux qui le voient tel qu’il pourrait être et se demandent « pourquoi pas ».